Stages de piano
avec Catherine Schneider
1. Stages de piano et tai chi chuan à la campagne
En reliant les Arts d’Orient et d’Occident, je propose une méthode originale et efficace pour révéler et développer votre potentiel.
Piano : répertoire, technique, méthodologie d'apprentissage, déchiffrage, mémorisation, travail de l'écoute,
préparation mentale et corporelle, pratiques d'invention, piano à 4-6-8 mains.
Tai chi chuan : exercices taoïstes, auto-massages, yikongs, chikongs, méditation et enchainement de la forme.
Mises en lien avec le piano, la pratique du Tai Chi Chuan et de la méditation participe à l’amélioration du jeu pianistique, améliore la rapidité d’apprentissage et la qualité de l’expression, contribue à une plus grande aisance technique, favorise la mémorisation et la créativité et permet une meilleure gestion du trac.
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Vidéo de présentation
Stages de piano avec Catherine Schneider
L’apprentissage des morceaux
Il ne suffit pas de savoir quelles notes jouer pour obtenir un jeu fluide. Si la pensée est dissociée de la réalisation pianistique, le jeu risque d’être lent, saccadé, hésitant. Les étapes fractionnées ralentissent le jeu : je lis, je joue ce que j’ai lu, je vérifie ce que je viens de jouer.
La manière de lire et concevoir la partition doit intégrer la réalisation par le corps sur le clavier. On lit littéralement avec son corps, selon la configuration spécifique du piano. Chaque instrumentiste appréhende sa partition en fonction de l’ergonomie et des modalités spécifiques de son instrument. Toute connaissance véritable est incarnée.
Un bon pianiste n’est pas celui qui saurait tout jouer sur simple demande. Car un pianiste véritable n’est pas un chien savant. Il ne s’agit pas de dressage mais de cheminement : vivre, expérimenter, goûter, le cœur, le corps et l’esprit en éveil.
Le plus important est de savourer le processus et d’entretenir un rapport complice avec soi-même. Ainsi, au lieu de s’agacer, se désespérer de ses erreurs ou difficultés, parce que celles-ci nous éloigneraient du morceau « fini », je propose une autre conception : savourer le chemin et le vivre pleinement. L’apprentissage se fait au cours de ce processus, les erreurs, les faiblesses sont nos alliées, ce sont elles qui nous indiquent le chemin, elles nous guident sur la voie d’un jeu vivant, pleinement habité.
Le piano, ainsi vécu, permet de s’épanouir, se révéler, et toucher à la dimension de l’Art. Vivre l’apprentissage comme une corvée dont la libération serait le morceau « fini », est le meilleur moyen de déprimer et se déprécier. Car un morceau n’est jamais fini. Jouer du piano est un processus vivant, une expérience sans cesse renouvelée, qui demande notre présence pleine et entière.
Le piano est un Art. C’est un chemin qui nous ramène à nous-même. Ce n’est pas un divertissement. C’est beaucoup plus que cela.
Jouer du piano nous engage et nous touche au plus profond de notre être.
Catherine Schneider